jeudi 14 janvier 2016

Forcalquier




A défaut de révolution,
nous avons fait tourner les astres
sous le marteau solaire

je revois ces étoiles en manège
effleurant le miroir
et, plus avant,
nos souffles appuyés
sur la tranquillité des toits

depuis,
ton écart me hante
ton écart
cette belle encoche
dans les cataractes du temps.



2 commentaires:

Florence a dit…

Merci pour ce beau poème.
Le titre et la photo, bien sûr, ne gâchent rien !

Le Promeneur a dit…


Merci, chère Florence.
Je pensais bien que l'évocation de ce lieu qui m'est cher, pour ces raisons et pour bien d'autres, vous plairait.