Quand
les
étendards du néant grondent
devant
ma porte
je
sors mon carnet
pour
comptabiliser ses troupes
et
calculer les possibilités de la défaite
je
reconnais de vieux ennemis
quelques
silhouettes
qui
il
n’y a pas si longtemps
foulaient
le sol
de
ma cuisine
en
sifflotant
j’ai
l’habitude
je
classe mes notes
allume
un cigare
et
attends la nuit
en
vieux pro de l’effondrement.
13.03.07
pour
Y.