Dans
ce texte, les collègues du Vent se lève rendent compte du
dernier essai de
l'excellente Mona Chollet :
Sorcières, La puissance invaincue des femmes.
Il
y est dit que le bouquin, classé
depuis sa parution dans les meilleures ventes d’essais, provoque
un véritable engouement médiatique. Succès
explicable dans une époque qui voit
"le
retour de la misogynie la plus décomplexée dans de nombreux Etats,
aux Etats-Unis et au Brésil notamment, mais aussi dans un contexte
de crise écologique sans précédent, où l’homme n’a jamais été
si proche de détruire de manière irréversible son milieu vital.
En réponse, la figure de la sorcière, comme incarnation d’une résistance contre le patriarcat et une certaine rationalité qui justifie l’exploitation de la nature, fait son grand retour. Mona Chollet s’appuie sur cette figure et sur ses avatars modernes pour faire entendre une parole émancipatrice".
En réponse, la figure de la sorcière, comme incarnation d’une résistance contre le patriarcat et une certaine rationalité qui justifie l’exploitation de la nature, fait son grand retour. Mona Chollet s’appuie sur cette figure et sur ses avatars modernes pour faire entendre une parole émancipatrice".
Et
nos amis de conclure qu'à "l’heure où les droites
conservatrices et misogynes s’imposent un peu partout dans le
monde, il semble fondamental de ne pas renoncer au « combat
culturel », toujours à mener. Si la sorcière est, comme
le dit Mona Chollet, celle qui « surgit au crépuscule, alors
que tout semble perdu », « celle qui parvient à trouver
des réserves d’espoir au cœur du désespoir », alors ses
sorcières apparaissent à point nommé, pour conjurer la domination
et créer d’autres possibles".