Si nous avions été un peu refroidis par la vision de Youth, celle de La Grande Bellezza nous avait
enthousiasmé pour des raisons, certes cinématographiques, mais
aussi purement existentielles : dans ce film, Rome était
filmée comme une déclaration d'amour, déclaration où se mêlaient
morbidezza et étonnement simple, ce qui nous était allé droit au coeur.
Nous laissons aux exégètes, mieux armés, le soin de disputer du
talent (ou non) de Paolo Sorrentino. En ce qui nous concerne, et
malgré la claire conscience de certaines longueurs, nous avons été
touchés par cette beauté là.