Il ne s'épargnait
pas lui-même en l'art où il excellait et disait souvent à Racan :
« Voyez-vous, mon cher Monsieur, si nos vers vivent après
nous, toute la gloire que nous pouvons en espérer, c'est qu'on dira
que nous avons été deux excellents arrangeurs de syllabes, et que
nous avons été tous deux bien fous de passer toute notre vie à un
exercice si peu utile et au public et à nous, au lieu de l'employer
à nous donner du bon temps, et à penser à l'établissement de
notre fortune ».
Gédéon Tallemant
des Réaux, à propos de Malherbe.