mercredi 11 septembre 2019

Ne vous effondrez pas n'importe comment


Glané sur l'excellent site Le marque page, ce commentaire de Robert Spire, en réaction à l'article sur les différentes fortunes éditoriales du concept de collapsologie (l'étude des catastrophes)

"Sur le sujet, dans son article (« La fin du monde n’aura pas lieu » dans le Diplo du mois d’août), le journaliste Jean-Baptiste Malet pose la question : « Catastrophisme éclairé ou grande peur obscurantiste. » L’article se termine sur les propos d’un chercheur écologiste américain, le professeur Jason W Moore : "Je suis très inquiet de la capacité qu’à ce concept d’anthropocène de renforcer cette vieille farce bourgeoise selon laquelle la responsabilité des problèmes émanant du capitalisme reviendrait à l’humanité tout entière. Nous sommes en train de vivre l’effondrement du capitalisme. C’est la position la plus optimiste que l’on puisse embrasser. Il ne faut pas craindre l’effondrement. Il faut l’accepter. Ce n’est pas l’effondrement des gens et des bâtiments, mais des relations de pouvoir qui ont transformé les humains et le reste de la nature en objets mis au travail gratuitement pour le capitalisme. » Vision moins angoissante ? ?"