Marseille
bruissait comme un préau
à
la veille d'une nuit d'été
nous
marchions entre les étoiles
reflétées
par les flaques d'urine
et
les bars dégueulant leurs palanquées
de
buveurs obsédés par la solitude
rue
Sainte
l'hôtel
apparut comme une île électrique
cernée
de poissons fous
la
chambre était propre
et
meublée par les rumeurs
de
la ville
je
me suis assis sur lit
et
t'ai regardé
entrer
pieds nus dans la salle de bain
je
me suis alors demandé
ce
qu'était la sagesse
quand
on est
environné
par la folie
tu
as éteins les lumières
et
nous avons mêlé nos salives
pour participer
à
la grande soupe nocturne.
2 commentaires:
C’est très beau. Je me rappelle avec nostalgie de Yolaine.
Merci à vous. Heureux que ce poème nous ramène, chacun, à ce que nous avons de plus précieux.
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