jeudi 25 avril 2019

Se souvenir de Zineb Redounae


Le 1er décembre 2018 à Marseille, lors d'une manifestation, Zineb Redouane, une femme de 80 ans, est morte des suites d’un tir de grenade lacrymogène en plein visage alors qu'elle était chez elle, en train de fermer sa fenêtre. 
 
Christophe Castaner, ministre de l'intérieur, commentait ainsi cette mort : « Je ne voudrais pas qu’on laisse penser que les forces de l’ordre ont tué Zineb Redouane, parce que c’est faux. Elle est morte d’un choc opératoire après […] avoir, semble-t-il, reçu une bombe lacrymogène qui avait été envoyée, qui arrivait sur son balcon. Il faut arrêter de parler des violences policières. »

La nécessaire revue Ballast a rencontré sa fille, Milfet Redouane. Comme elle l'explique : "Il est indigne de parler de la «santé fragile» de ma mère. Bavure ou tir volontaire : ce doit être reconnu. Ma mère a croisé le regard de celui qui a tiré, je le redis. Je ne vais pas la démentir. Elle n’avait aucun intérêt à mentir. [...] L’histoire de ma mère n’est pas compliquée, elle est même très claire. Celui qui veut vraiment le voir a juste à ouvrir les yeux. On va essayer de les ouvrir à ceux qui les ferment."


mardi 23 avril 2019

Démocratie à la française


Le Gardian publie, sur son site, un reportage sur l'extrême  violence de la répression policière en France avec son immédiat corolaire c'est-à-dire des personnes perdant un oeil, une main, ou étant blessées plus ou moins gravement. 



lundi 22 avril 2019

L'arrestation d'un journaliste


On lira avec intérêt le récit et les circonstances ayant mené à l'arrestation du journaliste Gaspard Glanz, animateur du site Taranis news, lors de la dernière manifestation des gilets-jaunes à Paris, le 22 avril dernier.

 

mardi 16 avril 2019

Dure limite




Au rendez-vous des mortels est paru, peu après les premiers jours du printemps, aux excellentes éditions de la Lenteur. L’ami Jacques Luzi y montre à quel point capitalisme et négation des limites - a fortiori celle que fixe l’inévitable arrêt de la mort -, font bon ménage. 

Dans ce dernier cas, le déni des aspects tragiques de notre existence se matérialise tout particulièrement dans le projet transhumaniste que l’on sait construit autour du désir de repousser les frontières de la maladie et de la mort. 

S’inspirant des exemples laissés par les sociétés antiques et les peuples dits primitifs, Jacques Luzi nous invite à accepter nos limites et, se faisant, nous opposer à un ordre qui ne cesse de vouloir les effacer et ôter de nos vies le peu de sens que nous réussissons à leur donner.


mercredi 10 avril 2019

London calling



Londres compte le taux de pauvreté infantile le plus élevé de toutes les régions du Royaume-Uni et cela devrait rester encore le cas au cours des prochaines années. Cette pauvreté a ses propres caractéristiques. Économiquement, Londres est une ville riche mais cette richesse n'est pas bien répartie. Les 10% des ménages les plus riches possèdent 50% des richesses de la capitale, tandis que les 50% les plus pauvres ne possèdent que 5% des richesses de la cité. Les enfants de Londres sont plus susceptibles de grandir dans la pauvreté que leurs contemporains ailleurs au Royaume-Uni; 37% des enfants londoniens (soit environ 700.000) vivent dans la pauvreté.

Laurence Guiness, directeur de The childhood trust 

 

mardi 9 avril 2019

Se souvenir de Seymour Cassel (1935-2019)




On aura vu, et revu, Faces mais aussi Minnie and Moscowtiz et on se souviendra longtemps de la gueule de galopin de Seymour Cassel.