Dans
L'Aurore,
une femme se tient dans l'ombre, mystérieuse, dominatrice. Le génie
de Murnau se révèle dans l'infinie subtilité du cadrage et de
l'éclairage. Elle est la nuit, le désir, l'envie. Un seul coup de
projecteur la transformerait en grue. Gavés de lumière, voilà
longtemps que nous ne sommes plus capable de désirer ainsi. Nous
passons le plus clair de notre temps à courir après des volatiles.