Ce pourrait être de
beaux ouvrages, le genre de volumes que l'on feuillette l'après-midi
pour poivrer sa sieste. Certains y feraient le compte de leurs élans.
D'autres établiraient la carte de leurs égarement, fussent-ils les
plus séminaux. S'y dessinerait en creux le portrait de notre époque.
D'aucuns protesteraient en affirmant que dans ce genre de mémoires,
on ne trouve que des silhouettes. Il serait alors
loisible de répondre que, dans ce domaine, on n'est jamais sûr de
faire forte impression.