La règle fondamentale ne peut être
mise en oeuvre qu'à la condition que l'analyste ait fait entendre à
son analysant potentiel à quel point il est en rupture avec cet
ordre social qui conduit les sujets au mutisme, à la panique face à
la « pause » que son silence réalise. C'est ainsi que se
dissipera peut-être « l'ombre de l'angoisse qui s'étend
lourdement sur tout ce qui reste de discours ». Compte tenu de
tout cela, on admettra que l'analyste doive aujourd'hui donner de la
voix, qu'il prête éventuellement des livres, et qu'il n'ait pas
peur d'entraîner son patient sur les rayonnages de sa bibliothèque
mentale, si possible élargie à d'autres auteurs que les maîtres de
la psychanalyse...
Pierre Eyguesier, Psychanalyse
négative.
On lira avec profit l'excellent article du Moine Bleu consacré à ce livre. De même, on pourra aussi lire l'interview de Sébastien Dupont sur ce qu'il nomme l'autodestruction du mouvement psychanalytique.
On lira avec profit l'excellent article du Moine Bleu consacré à ce livre. De même, on pourra aussi lire l'interview de Sébastien Dupont sur ce qu'il nomme l'autodestruction du mouvement psychanalytique.