Dormiamos
num seio como numa concha terra era grande
uma
arvore era um prodigio de presença majestosa
a agua a
liberdade viva da nudez
e as
estrelas tinham o trémula fulgor do seu nome.
Nous dormions au creux
d'un sein comme au creux d'un coquillage
immense était la terre
un
arbre était un prodige de présence en majesté
l'eau la vive
liberté de la nudité
et les étoiles avaient l'éclat frémissant
de leur nom.
Antonio Ramos Rosa, A
la table du vent.
Traduction de Patrick Quillier.
Traduction de Patrick Quillier.