Aujourd’hui, pas
de projet en cours, encore moins un quelconque vœu révolutionnaire.
Plutôt une latence diffuse en même temps que des problèmes dits de
société dont la liste ne cesse de s’allonger. Un embarras bien
sûr, en tout cas pour bon nombre de citoyens confrontés pas tant à
l’absence de repères comme on ne cesse de le répéter qu’à un
nombre impressionnant de savoirs mais chacun d’eux valant autant
qu’un autre, ceci allant parfois jusqu’à mettre la pure et
simple opinion en balance avec la parole de l’expert. De ce fait,
notre « Que faire ? » se pose sur fond de déprime généralisée,
sinon d’engluement, dont nous désespérerions d’emblée de nous
sortir. En serions-nous arrivés à ce que notre désir lui-même se
présente aux abonnés absents ?
Jean-Pierre Lebrun
extrait d'un article
publié chez Le Passant ordinaire