dimanche 25 février 2018

Les années PKK


 

On trouvera sur le site En attendant Nadeau, cette recension de Boris James sur deux livres et deux films consacrés au PKK et à son histoire.

 

Il passe ainsi au crible de sa lecture : La commune du Rojava L’alternative kurde à l’État-nation de Stephen Bouquin, Mireille Court et Chris Den Hond (dir.) parut chez Syllepse ; La révolution kurde Le PKK et la fabrique d’une utopie d’Olivier Grojean parut à La Découverte ; La guerre des filles de Mylène Sauloy, Arte, 2017 ; Les amazones de Raqqa de Daphné Roulier, Canal +, 2017 . 

 

Dans son exergue, Boris James, fin connaisseur du Moyen-Orient, se demande pourquoi la lutte du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) fascine-t-elle autant les médias occidentaux et une partie de la gauche européenne ? Depuis la fin des années 1990, poursuit-il, on voit de temps en temps à la télévision des colonnes de combattantes traverser un décor montagneux, parfois danser et chanter à la lueur d’un feu de camp. Et depuis 2014, le nombre des productions audiovisuelles, journalistiques et littéraires traitant de l’organisation et surtout du rôle de ses militant.es sur les théâtres irakien et syrien a explosé. Le PKK est plus que jamais présent dans nos yeux et nos esprits. Et pourtant que sait-on de lui et de son histoire ? Comment percevoir le PKK au-delà de ce qu’il donne à voir ? »

 

Son article, que l’on pourra lire ici est, comme il le dit d’un des ouvrages qu’il recense, « une invitation à rester attentif au phénomène PKK dans toutes ses déclinaisons, en se gardant de le réduire à une organisation purement militaire dénuée de dynamique idéologique comme à une commune idyllique où tous les possibles de l’émancipation seraient à l’œuvre ». 

 


 

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