Nous
devons éveiller en lui [l’Indien] des besoins. Au fond de
sa triste sauvagerie, il faut qu’il soit touché par les ailes de
l’ange divin du mécontentement. Alors, il commencera à regarder
devant lui, à tendre le bras. Le désir de devenir propriétaire
peut être une grande force éducative. Le souhait d’avoir sa
propre maison le poussera à faire de nouveaux efforts. Il est
nécessaire que l’Indien soit mécontent de son tipi et des maigres
rations du campement en hiver pour qu’il ait envie d’abandonner
sa couverture et d’enfiler des pantalons ; des pantalons avec
des poches ; des poches qui brûleront d’envie de se remplir
de dollars. L’usage de la propriété procure une excellente
formation morale, et l’Indien a beaucoup à apprendre dans ce
domaine.
Merrill Edward Gates, universitaire américain,1885.
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