"Est-il éthique de faire porter aux mineurs la responsabilité, en termes de bénéfice collectif, du refus de vaccination d'une partie de la population adulte ? Et si la vaccination leur était présentée comme leur seule chance de retour à une vie normale, cette pression effective poserait la question de la validité de leur consentement.
Aussi, il est clair que si l’on vaccine les mineurs, il est assumé que ce n’est pas pour leur bien mais pour contribuer à une immunité collective. Autrement dit, on vaccine les enfants parce qu’on n’arrive pas à vacciner tous les adultes, ou plus exactement, parce qu’on ne fait pas l’effort suffisant pour aller vers les personnes vulnérables. Cette obligation est d’autant plus retorse qu’elle repose en réalité sur un transfert de responsabilité vers les parents.
Si, comme le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dans son avis du 9 juin dernier, les parents estiment que « le recul existant ne permet pas d’assurer la pleine sécurité de ces vaccins chez l’adolescent », ils se retrouveront alors face à un choix douloureux : priver leur enfant de lien social ou prendre le risque de le faire vacciner, choix dont ils devront assumer seuls la responsabilité en cas d’éventuelles complications, sans même parler des conflits entre parents que pourrait alimenter ce dilemme, et dont l’enfant se retrouvera à la fois la victime et l’enjeu, ou des éventuels désaccords entre parents et mineurs, ces derniers devant en dernière instance se soumettre à la décision de leurs parents".
Telle est l'une des questions et des réflexions, que se pose, fort justement, un ensemble de chercheurs et d'universitaires à propos de la décision prise par les jean-foutres qui nous gouvernent de vacciner d'autor les gamins de ce pays.
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