On
trouvera sur le site En attendant Nadeau, cette recension de Boris James sur deux livres et deux films consacrés au PKK et à son histoire.
Il passe ainsi au crible de sa lecture : La
commune du Rojava L’alternative kurde à l’État-nation
de
Stephen Bouquin, Mireille Court et Chris Den Hond (dir.) parut chez
Syllepse ; La
révolution kurde Le PKK et la fabrique d’une utopie
d’Olivier
Grojean parut à La Découverte ; La
guerre des filles
de
Mylène Sauloy, Arte, 2017 ; Les
amazones de Raqqa
de
Daphné Roulier, Canal +, 2017 .
Dans
son exergue, Boris James, fin connaisseur du Moyen-Orient, se demande
pourquoi
la lutte du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) fascine-t-elle
autant les médias occidentaux et une partie de la gauche européenne
? Depuis la fin des années 1990, poursuit-il,
on
voit de temps en temps à la télévision des colonnes de
combattantes traverser un décor montagneux, parfois danser et
chanter à la lueur d’un feu de camp. Et depuis 2014, le nombre des
productions audiovisuelles, journalistiques et littéraires traitant
de l’organisation et surtout du rôle de ses militant.es sur les
théâtres irakien et syrien a explosé. Le PKK est plus que jamais
présent dans nos yeux et nos esprits. Et pourtant que sait-on de lui
et de son histoire ? Comment percevoir le PKK au-delà de ce
qu’il donne à voir ? »
Son
article, que l’on pourra lire ici est, comme il le dit d’un des
ouvrages qu’il recense, « une invitation à rester attentif
au phénomène PKK dans toutes ses déclinaisons, en se gardant de le
réduire à une organisation purement militaire dénuée de dynamique
idéologique comme à une commune idyllique où tous les possibles de
l’émancipation seraient à l’œuvre ».