À quoi bon cacher nos gestes et nos envies ? L’intimité n’est plus l’intimité puisqu’elle est l’intimité de tout le monde. Un monde où le semblable et l’uniforme surgissent partout où se porte le regard. Si l’âme, lentement rongée depuis 50 ans, a perdu ses propres couleurs, le corps n’a guère échappé aux ingénieurs. La santé, credo tant publicisé, n’est qu’un masque derrière lequel triomphe la loi de la forme. Esseulé et contraint, le corps n’a plus d’autre densité que celle de l’image.
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