Glané sur l'excellent site Le marque page, ce commentaire de Robert
Spire, en réaction à l'article sur les différentes fortunes
éditoriales du concept de collapsologie (l'étude des catastrophes)
"Sur le sujet, dans son article (« La fin du monde n’aura pas lieu
» dans le Diplo du mois d’août), le journaliste Jean-Baptiste
Malet pose la question : « Catastrophisme éclairé ou grande peur
obscurantiste. » L’article se termine sur les propos d’un
chercheur écologiste américain, le professeur Jason W Moore : "Je
suis très inquiet de la capacité qu’à ce concept d’anthropocène
de renforcer cette vieille farce bourgeoise selon laquelle la
responsabilité des problèmes émanant du capitalisme reviendrait à
l’humanité tout entière. Nous sommes en train de vivre
l’effondrement du capitalisme. C’est la position la plus
optimiste que l’on puisse embrasser. Il ne faut pas craindre
l’effondrement. Il faut l’accepter. Ce n’est pas l’effondrement
des gens et des bâtiments, mais des relations de pouvoir qui ont
transformé les humains et le reste de la nature en objets mis au
travail gratuitement pour le capitalisme. » Vision moins
angoissante ? ?"
2 commentaires:
Il est très possible que le capitalisme nous entraine effectivement dans sa perte mais la seule option ouvrant un quelconque devenir est bien de s'en débarrasser au plus vite. C'est là la pierre angulaire que le capitalisme voudrait faire oublier et divers collapsologues médiatiques à sa solde s'y emploient actuellement.
Bonjour,
L'article du Diplo rappelle surtout que "l'effondrement" est une réalité pour beaucoup de gens, quand pour d'autres, rien n'a été construit...
"Soit précisément, ce que vivent déjà des centaines de millions d'êtres humains: 821 millions de personnes sous-alimentés; 1 milliard de personnes vivant dans des bidonvilles; 2.1 milliards sans accès à des services d'alimentation domestique en eau potable, presque autant utilisant quotidiennement des points d'eaux contaminés, 900 millions privées de toilettes."
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