mardi 13 mai 2025

Zu Asche, zu Staub

 


La psychologue hospitalière Sara Piazza s’étonne qu’une large partie de la gauche considère l’aide active à mourir comme une cause progressiste. Elle y voit surtout une manière de pallier les carences du système de santé et craint une logique de tri qui s’effectuerait entre les existences dignes ou non de se poursuivre.

Le texte actuellement étudié à l’Assemblée nationale propose un délai de quinze jours entre la demande et l’exécution du geste létal. Or il faut aujourd’hui, par exemple, six mois d’attente en région parisienne pour une consultation dans un centre antidouleur. Comment soutenir que l’accès à la mort devienne plus rapide que la possibilité d’être soigné ?

Glané sur le site du journal de tous les pouvoirs.

 

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