Un homme, un bilan.
Dans vos dîners en ville, il est toujours bon d’avoir quelques
chiffres à jeter au visage des macroniens que vous aurez soin de houspiller. Voici la plupart des mesures décidées par Macron et
ses sbires depuis leur accession aux affaires. Cette liste est primaire, hâtive, et plutôt étatiste, mais elle pourra vous aider à battre en brèche le déni de
certain(e)s.
Alors, apprenez ceci par coeur,
lancez-vous et, dans le feu des débats, n’oubliez pas de
prononcer la célèbre formule : « J’ai des chiffres, moi
monsieur ! (ou madame) » avant de terrasser votre adversaire sous l’un des poids les plus contondants du réel. Bon appétit !
. Suppression de
l’impôt de solidarité sur la fortune : sous la pression
des milieux d’affaire E. Macron remplace l’ISF par l’impôt sur
la fortune immobilière. Or, les plus riches possèdent la majorité
de leur fortune en valeur mobilière (assurance vie, actions,
obligations…). L’ISF rapportait 5,4 milliards d’€, l’IFI
n’en rapporte que 800 millions. Manque à gagner pour l’État :
4,6 milliards d’€.
. Défiscalisation
des revenus du capital (PFU) : avant, un actionnaire
touchant des intérêts déclarait ses revenus qui étaient ensuite
imposés selon la tranche à laquelle il appartenait. Le PFU est un
impôt à taux unique de 12,8 % alors qu’avant le taux était
de 45 % pour les revenus de plus de 156.000 €. Manque à
gagner pour l’État : 5 milliards d’€.
. Suppression de
l’Exit Tax, dispositif contre l’évasion fiscale :
manque à gagner pour l’État évalué entre 800 millions et 6
milliards d’€.
. Baisse des
impôts sur les sociétés : d’ici 2022, il passera de
33,3 % à 25 %. Manque à gagner pour l’État : 11
milliards d’€.
. Maintien du
CICE : inventé par E. Macron alors qu’il était
conseiller de F.Hollande, ce crédit d’impôt pour les société
est égal à 6 % de la masse salariale pour tous les salaires
inférieurs au SMIC. 100 milliards d’€ ont été distribués
depuis 2013.
. Baisse de la
taxe sur les salaires pour entreprise non soumise à la TVA :
les banques et les fonds spéculatifs ne paient plus que 13,6 %
au lieu de 20 %. Manque à gagner pour l’État : 250
millions d’€.
. Suppression de
la 4e tranche sur les hauts salaires :
manque à gagner pour l’État : 137 millions d’€ par an.
. Baisse d’1
millions d’€ pour les crédits alloués aux contrats aidés :
suppression de 120.000 emplois en 2018.
. Baisse des
APL de 1,7 milliards d’€ : les bailleurs sociaux se
voyant privé ainsi d’une part de leur recette risquent de ne plus
engager de nouvelles constructions de logements.
. Baisse de 57
millions d’€ sur 4 ans pour les crédits de 740 centres
d’hébergement.